AMISULPRIDE CRISTERS 200 mg (amisulpride), comprimé sécable

PZN FR4935727
EAN 3400949357277
Производитель Cristers
Форма Блистеры
Ёмкость 1x60
Рецепт да
61.64 €

Аннотация


Посмотреть перевод в Google, Yandex, Bing

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 16/08/2010

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

AMISULPRIDE CRISTERS 200 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Amisulpride ..................................................................................................................................... 200 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient: lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimé blanc, rond avec une barre de cassure. Une face est plate et biseautée et porte une barre de cassure, l´autre face est convexe.

Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

AMISULPRIDE CRISTERS est indiqué dans le traitement de la schizophrénie.

4.2. Posologie et mode d´administration

Voie orale.

De façon générale, AMISULPRIDE CRISTERS peut être administré une fois par jour à une posologie ≤ 400 mg et deux fois par jour à des posologies supérieures à 400 mg.

Dans les formes productives - positives, des doses orales comprises entre 400 mg/jour et 800 mg/jour sont recommandées. Dans certains cas individuels, la dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 1 200 mg, dans la mesure où la sécurité d´emploi de posologies supérieures à 1 200 mg/jour n´a pas été évaluée de façon approfondie.

Pour les patients présentant des épisodes mixtes avec symptômes positifs et négatifs, les doses doivent être ajustées afin d´obtenir un contrôle optimal des symptômes positifs.

Le traitement d´entretien doit être mis en place de façon individuelle avec la dose minimale efficace.

Chez les patients présentant des épisodes négatifs prédominants, des doses orales comprises entre 50 mg/jour et 300 mg/jour sont recommandées. Les posologies doivent être ajustées individuellement. La dose optimale est d´environ 100 mg/jour.

Patients présentant des épisodes mixtes avec symptômes positifs et négatifs

Au début du traitement, des doses orales (permettant un contrôle des symptômes positifs) comprises entre 400 mg/jour et 800 mg/jour d´amisulpride sont recommandées. Par la suite, la posologie sera ajustée individuellement en fonction de la réponse du patient afin d´atteindre la dose minimale efficace.

Enfants et adolescents de moins de 15 ans

AMISULPRIDE CRISTERS est contre-indiqué chez l´enfant et l´adolescent âgé de moins de 15 ans (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

Patients âgés

AMISULPRIDE CRISTERS doit être utilisé avec des précautions particulières en raison du risque éventuel d´hypotension ou de sédation (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

Insuffisance rénale

L´amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d´insuffisance rénale, la posologie doit être réduite de moitié chez les patients dont la clairance de la créatinine (CRCl) est comprise entre 30 et 60 ml/mn, et des deux tiers chez les patients dont la CRCl est comprise entre 10 et 30 ml/mn. En l´absence d´expérience clinique chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (CRCl < 10 ml/mn) l´amisulpride est contre-indiqué chez ces patients (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

Insuffisance hépatique

Dans la mesure où le médicament est faiblement métabolisé par le foie, une réduction de la posologie n´est pas nécessaire.

Durée du traitement

Une expérience adéquate provenant d´études contrôlées est disponible pour une période de traitement d´un an. Le traitement peut être poursuivi aussi longtemps que le patient retire un bénéfice thérapeutique.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l´un des excipients.

· Des accidents hypertensifs graves ont été signalés chez les patients atteints de phéochromocytome traités par des médicaments antidopaminergiques, dont certains benzamides. Par conséquent, l´utilisation d´AMISULPRIDE CRISTERS est contre-indiquée en cas de diagnostic ou de suspicion de phéochromocytome.

· Diagnostic ou suspicion de tumeur prolactino-dépendante (par exemple, adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein).

· Enfants et adolescents âgés de moins de 15 ans.

· Allaitement (voir rubrique 4.6 Grossesse et allaitement).

· Insuffisance rénale sévère (CRCl < 10 ml/mn).

· Association avec les médicaments suivants:

o Agonistes dopaminergiques, à l´exclusion des patients traités pour la maladie de Parkinson (voir rubrique 4.5 Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi

Syndrome malin des neuroleptiques

Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d´un syndrome malin des neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, des troubles neurovégétatifs, une altération de la conscience et une augmentation de la CPK, est possible. En cas d´hyperthermie, en particulier avec des doses journalières élevées, tout traitement antipsychotique doit être interrompu.

Allongement de l´intervalle QT

L´amisulpride prolonge de façon dose-dépendante l´intervalle QT. Cet effet, qui entraîne une potentialisation du risque de survenue d´arythmies ventriculaires graves à type de torsades de pointes, est majoré par l´existence d´une bradycardie, d´une hypokaliémie, d´un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l´intervalle QTc). Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s´assurer avant toute administration de l´absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme:

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

· hypokaliémie,

· allongement congénital de l´intervalle QT,

· traitement en cours par un médicament susceptible d´entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l´intervalle QTc (voir rubrique 4.5 Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions).

La fonction cardiaque doit être surveillée au cours du bilan initial des patients soumis à un traitement prolongé par les neuroleptiques.

Accident vasculaire cérébral

Au cours d´études cliniques randomisées et contrôlées par placebo effectuées dans une population de patients âgés atteints de démence, et traités par certains antipsychotiques atypiques, une augmentation des risques d´accidents vasculaires cérébraux a été observée par rapport au placebo. Le mécanisme d´une telle augmentation des risques n´est pas connu. Une augmentation des risques avec d´autres antipsychotiques ou dans d´autres populations de patients ne peut pas être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risques d´accident vasculaire cérébral.

Les patients diabétiques et les patients présentant des facteurs de risque de diabète et commençant un traitement par l´amisulpride doivent être soumis à une surveillance appropriée de la glycémie.

L´administration de ce médicament n´est pas recommandée en cas de consommation d´alcool, ou de traitement par la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques ou des antiparasitaires susceptibles d´entraîner des torsades de pointes, la méthadone et d´autres neuroleptiques, ainsi que par des médicaments susceptibles d´entraîner des torsades de pointes (voir rubrique 4.5 Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions).

L´amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d´insuffisance rénale, la posologie doit être diminuée (voir rubrique 4.2 Posologie et mode d´administration). Aucune donnée n´est disponible chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

L´amisulpride peut abaisser le seuil épileptogène. Par conséquent, les patients présentant des antécédents d´épilepsie doivent être étroitement surveillés au cours du traitement par l´amisulpride.

Chez les patients âgés, l´amisulpride doit être utilisé avec des précautions particulières en raison du risque éventuel d´hypotension ou de sédation.

Comme avec les autres antidopaminergiques, des précautions sont nécessaires lorsque l´amisulpride est prescrit chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, en raison des risques d´aggravation de la maladie. L´amisulpride ne doit être utilisé que si le traitement neuroleptique ne peut pas être évité.

Les patients présentant des problèmes héréditaires rares à type d´intolérance au galactose, de déficit en lactase Lapp ou de malabsorption du glucose et du galactose, ne doivent pas prendre ce médicament.

Des symptômes de sevrage aigus, notamment nausées, vomissements et insomnie, ont été très rarement décrits après une interruption brutale de doses élevées d´antipsychotiques. Une récidive des symptômes psychotiques peut également survenir, ainsi que l´émergence de mouvements anormaux involontaires (notamment, akathisie, dystonie et dyskinésie). Par conséquent, il est recommandé d´interrompre le traitement graduellement.

Des cas de thrombo-embolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Amisulpride et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.

4.5. Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions

Associations contre-indiquées

+ Agonistes dopaminergiques, à l´exclusion des patients atteints de la maladie de Parkinson (cabergoline, quinagolide)

En raison d´un antagonisme réciproque des dopaminergiques et des neuroleptiques.

Associations déconseillées

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes.

· Antiarythmiques de classe Ia, notamment quinidine, disopyramide, hydroquinidine.

· Antiarythmiques de classe III, notamment amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide.

· Certains neuroleptiques (sultopride, thioridazine, pipothiazine, sertindole, véralipide, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, fluphénazine, pipampérone, flupentixol, zuclopentixol).

· Certains antiparasitaires (halofantrine, luméfrantine, pentamidine),

· Autre médicament, notamment bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV.

Ces médicaments potentialisent le risque d´arythmies ventriculaires graves, notamment de torsades de pointes. Si la situation clinique le permet, le traitement susceptible d´aggraver le risque de torsades de pointes doit être interrompu, sauf pour les médicaments anti-infectieux. Si une interruption n´est pas possible, l´intervalle QT et l´ECG doivent être étroitement contrôlés (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

+ Alcool

L´alcool peut augmenter l´effet sédatif des neuroleptiques. Des troubles de l´attention peuvent altérer la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les boissons alcoolisées et les médicaments contenant de l´alcool doivent être évités.

+ Lévodopa

Il existe un antagonisme réciproque des effets de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chacun des médicaments doit être administrée.

+ Méthadone

Augmentation du risque d´arythmies ventriculaires, en particulier de torsades de pointes.

+ Agonistes dopaminergiques, à l´exclusion de la lévodopa (amantadine, apomorphine, bromocryptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ropinirol, sélégiline)

Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson en raison d´un antagonisme réciproque entre les agonistes dopaminergiques et des neuroleptiques.

Les agonistes dopaminergiques peuvent entraîner une aggravation des troubles psychotiques. L´amisulpride ne doit être utilisé que si le traitement neuroleptique ne peut être évité. En cas de nécessité de traiter les patients atteints de la maladie de Parkinson simultanément par des agonistes dopaminergiques et des neuroleptiques, l´administration du neuroleptique doit être réduite graduellement, pour être finalement interrompue (un arrêt soudain comportant le risque de provoquer un syndrome malin des neuroleptiques).

Associations faisant l´objet de précautions d’emploi

+ Bêtabloquants dans l´insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

Majoration du risque d´arythmies ventriculaires, en particulier de torsades de pointes. Une surveillance clinique et ECG sont nécessaires.

+ Médicaments bradycardisants (bêtabloquants, certains antiarythmiques de classe II, certains inhibiteurs calciques, digitaliques, pilocarpine, inhibiteurs de la cholinestérase)

Majoration du risque d´arythmies ventriculaires, en particulier de torsades de pointes.

Une surveillance clinique et ECG sont nécessaires.

+ Médicaments induisant une hypokaliémie, notamment diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV, glucocorticoïdes, cosyntropine, (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi)

Ces médicaments potentialisent le risque d´arythmies ventriculaires graves, notamment de torsades de pointes. Il est recommandé de corriger l´hypokaliémie avant l´administration de l´amisulpride, et de contrôler les paramètres cliniques, l´ECG et les électrolytes.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs (inhibiteurs calciques, diurétiques, inhibiteurs de l´enzyme de conversion de l´angiotensine et antagonistes des récepteurs de l´angiotensine II, antihypertenseurs d´action centrale, alpha-bloquants)

Aggravation du risque d´hypotension, en particulier d´hypotension orthostatique.

+ Dépresseurs du SNC, notamment dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements substitutifs), barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que les benzodiazépines, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs d´action centrale, neuroleptiques, et autres médicaments (baclofène, thalidomide, pizotifène)

L´effet dépresseur sur le SNC peut être aggravé. Des troubles de l´attention peuvent altérer la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir rubrique 4.7 Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).

+ Bêtabloquants (à l´exception de l´esmolol, du sotalol et des bêtabloquants utilisés dans l´insuffisance cardiaque)

Effet vasodilatateur et risque d´hypotension, en particulier d´hypotension orthostatique (effet additif).

+ Dérivés nitrés et médicaments apparentés

Majoration du risque d´hypotension, en particulier d´hypotension orthostatique.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Lorsqu´un traitement par l´amisulpride doit nécessairement être initié ou poursuivi chez la femme enceinte pour maintenir l´équilibre psychique, celui-ci sera administré à une dose efficace pendant toute la durée de la grossesse.

Les données limitées (moins de 300 grossesses) sur l´utilisation de l´amisulpride chez la femme enceinte n´indiquent aucun effet malformatif de l´amisulpride. Cependant, si l´amisulpride est administré à la fin de la grossesse, en particulier à des doses élevées, les signes suivants sont théoriquement possibles chez le nouveau-né:

· Symptômes atropiniques, plus particulièrement prononcés en cas de traitement concomitant par les antiparkinsoniens, notamment tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard de l´émission du méconium;

· Symptômes extrapyramidaux, notamment hypertension et tremblements;

· Sédation.

Les études chez l´animal n´indiquent aucun effet tératogène. Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques du médicament (assurés par la médiation de la prolactine) a été observée.

Par conséquent, par mesure de précaution, il est préférable d´éviter l´utilisation d´amisulpride pendant la grossesse. Les symptômes mentionnés ci-dessus doivent être surveillés chez le nouveau-né.

Allaitement

Il n´a pas été établi si l´amisulpride était excrété dans le lait maternel. Par conséquent, AMISULPRIDE CRISTERS est contre-indiqué au cours de l´allaitement (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

4.7. Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Même en cas d´utilisation conforme aux recommandations, AMISULPRIDE CRISTERS peut modifier le temps de réaction, et par conséquent altérer la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser les machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables notifiés le plus fréquemment ont été des symptômes psychiatriques et des troubles extrapyramidaux, ces derniers augmentant proportionnellement avec les posologies d´amisulpride.

L´évaluation des événements indésirables est basée sur les fréquences suivantes:

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Investigations

Peu fréquent: Augmentation des enzymes hépatiques et des transaminases.

Affections endocriniennes

Fréquent: Augmentation des concentrations de prolactine (réversible après l´interruption du médicament. Cette augmentation peut entraîner: galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, mastodynie, dysfonctionnement orgasmique et impuissance).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent: prise de poids.

Peu fréquent: hyperglycémie (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

Affections cardiaques

Fréquent: hypotension.

Peu fréquent: bradycardie.

Affections du système nerveux

Très fréquent: symptômes extrapyramidaux (tremblements, hypertension, hypocinésie, hypersalivation, akathisie). Ces symptômes sont généralement légers aux posologies optimales, et partiellement réversibles sans interruption de l´amisulpride avec l´administration d´un médicament antiparkinsonien. L´incidence des symptômes extrapyramidaux, qui est dose-dépendante, reste très faible chez les patients présentant des symptômes négatifs prédominants, à des posologies comprises entre 50 et 300 mg/jour. Dans les études cliniques, les patients traités par l´amisulpride ont présenté une incidence inférieure de symptômes extrapyramidaux par rapport à ceux ayant reçu l´halopéridol.

Fréquent: Une dystonie aiguë (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus) peut apparaître. Ce symptôme est réversible sans interruption de l´amisulpride avec un traitement antiparkinsonien.

Somnolence diurne.

Peu fréquent: Des cas de dyskinésie tardive, caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, principalement de la langue et/ou du visage, ont été observés, généralement après une administration à long terme. Un traitement antiparkinsonien est inefficace et peut induire une aggravation des symptômes.

Des cas de convulsions ont été rapportés.

Affections gastro-intestinales

Fréquent: Constipation, nausée, vomissements, sécheresse buccale.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent: réactions allergiques.

Affections psychiatriques

Fréquent: insomnie, anxiété, agitation, frigidité.

Pharmacovigilance

Les effets indésirables suivants ont été notifiés spontanément:

Affections du système nerveux

Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi)

Affections cardiaques

Allongement de l´intervalle QT.

Arythmies ventriculaires, notamment torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque.

Mort subite (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

Affections vasculaires

Des événements thromboemboliques veineux, notamment des cas d´embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde ont été rapportés avec les antipsychotiques - fréquence indéterminée.

4.9. Surdosage

Symptômes de surdosage

Les données concernant le surdosage par l´amisulpride sont limitées. Une exagération des effets pharmacologiques connus du médicament a été observée. Les manifestations comprennent somnolence et sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux.

Traitement du surdosage

Dans les cas de surdosage aigu, la possibilité d´une prise de plusieurs médicaments doit être envisagée.

Il n´existe aucun antidote spécifique à l´amisulpride.

Les traitements de soutien appropriés doivent par conséquent être mis en œuvre et accompagnés d´une surveillance étroite des fonctions vitales, notamment de la fonction cardiaque à cause du risque d´allongement de l´intervalle QT. Si des symptômes extrapyramidaux sévères se produisent, des anticholinergiques doivent être administrés. Dans la mesure où l´amisulpride est faiblement dialysable, une hémodialyse sera d´un intérêt limité pour l´élimination du médicament.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique: ANTIPSYCHOTIQUES , BENZAMIDES, Code ATC: N05AL05.

AMISULPRIDE CRISTERS est un antipsychotique de la classe des dérivés substitués du benzamide.

L´amisulpride se lie de manière sélective, avec une affinité élevée, aux sous-types de récepteurs dopaminergiques humains D2/D3 sans montrer d´affinité pour les autres sous-types de récepteurs (D1, D4 et D5).

Contrairement aux neuroleptiques classiques et atypiques, l´amisulpride n´a pas d´affinité pour les récepteurs sérotoninergiques, α-adrénergiques, histaminiques H1 et cholinergiques. En outre, l´amisulpride ne se lie pas aux sites sigma. L´amisulpride augmente les concentrations plasmatiques de prolactine, de façon réversible après l´interruption du médicament.

Chez l´animal, à doses élevées, l´amisulpride bloque les récepteurs dopaminergiques situés dans les régions limbiques, de préférence dans celles du striatum. La plus faible affinité envers les récepteurs D2 du striatum suggère une plus faible propension à induire des effets extrapyramidaux par rapport aux neuroleptiques classiques.

A faibles doses, il bloque de préférence les récepteurs D2/D3 pré-synaptiques, entraînant une libération de dopamine responsable de ses effets désinhibiteurs.

Ce profil pharmacologique explique l´efficacité clinique de l´amisulpride sur les symptômes négatifs et positifs de la schizophrénie.

Dans une étude en double aveugle portant sur 191 patients atteints de schizophrénie aiguë traités par l´amisulpride ou l´halopéridol, l´amisulpride a montré une supériorité significative par rapport à l´halopéridol sur l´amélioration des symptômes négatifs secondaires.

L´amisulpride augmente les concentrations plasmatiques de prolactine, de manière réversible après l´interruption du médicament.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Chez l´homme, l´amisulpride montre deux pics d´absorption: le premier est atteint rapidement, une heure après l´administration, et le second entre 3 et 4 heures après celle-ci. La biodisponibilité absolue est de 48 %.

Distribution

Les concentrations plasmatiques correspondantes sont de 39 ± 3 et 54 ± 4 ng/ml après une dose de 50 mg. Le volume de distribution est de 5,8 l/kg, la liaison aux protéines plasmatiques est faible (16 %) et aucune interaction médicamenteuse n´est attendue.

Biotransformation

L´amisulpride est faiblement métabolisé: deux métabolites inactifs, représentant approximativement 4 % de la dose, ont été identifiés. Il n´existe aucune accumulation de l´amisulpride, et ses propriétés pharmacocinétiques restent inchangées après l´administration de doses répétées.

Elimination

La demi-vie d´élimination de l´amisulpride est d´environ 12 heures après une administration orale.

L´amisulpride est éliminé sous forme inchangée dans l´urine. Cinquante pour cent d´une dose intraveineuse sont excrétés par l´urine, parmi lesquels 90 % sont éliminés au cours des 24 premières heures. La clairance rénale est de l´ordre de 20 l/h soit 330 ml/mn.

Un repas riche en glucides (contenant 68 % de liquides) diminue de manière significative les AUC, le Tmax et la Cmax de l´amisulpride, mais aucun changement n´a été observé après un repas riche en graisses. Cependant, la signification de ces observations pour l´utilisation clinique de routine n´est pas connue.

Insuffisance hépatique

Dans la mesure où le médicament est faiblement métabolisé, une réduction de la posologie n´est pas nécessaire chez les patients atteints d´insuffisance hépatique.

Insuffisance rénale

La demi-vie d´élimination est inchangée chez les patients atteints d´insuffisance rénale, tandis que la clairance systémique est réduite d´un facteur de 2,5 à 3. L´AUC de l´amisulpride en cas d´insuffisance rénale légère augmente d´un facteur 2, et de près d´un facteur 10 en cas d´insuffisance rénale modérée (voir rubrique 4.2 Posologie et mode d´administration).

L´expérience est cependant limitée, et aucune donnée n´est disponible pour des posologies supérieures à 50 mg.

L´amisulpride est très faiblement dialysable.

Sujets âgés

Les données pharmacocinétiques limitées disponibles chez les patients âgés (> 65 ans) montrent une augmentation de 10 à 30 % de la Cmax, la T1/2 et l´AUC après une dose orale unique de 50 mg. Aucune donnée n´est disponible après des administrations répétées.

Biodisponibilité

Dans une étude de biodisponibilité (ouverte, de dose unique, randomisée, croisée) effectuée chez 40 sujets masculins sains (âgés de 18 à 56 ans), une bioéquivalence a été démontrée entre AMISULPRIDE CRISTERS comprimés à 200 mg et le produit de référence après l´administration d´une dose orale unique de 200 mg d´amisulpride.

5.3. Données de sécurité préclinique

Le profil de sécurité d´emploi de l´amisulpride est largement lié aux effets pharmacologiques du principe actif.

Un examen global des études de sécurité d´emploi effectuées indique que l´amisulpride est dépourvu de tout risque général et organospécifique, et de potentiel tératogène ou génotoxique.

Les études de cancérogénicité menées chez la souris et le rat ont révélé que le traitement par l´amisulpride entraînait une augmentation de l´incidence des tumeurs hormonodépendantes sans signification clinique chez l´homme.

Le traitement par l´amisulpride peut être associé à une diminution de la fertilité, vraisemblablement due aux effets pharmacologiques du principe actif (effets assurés par la médiation de la prolactine), comme cela a été observé chez l´animal.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, lactose monohydraté, méthylcellulose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l´emballage extérieur

20, 30, 60, 90, 120, 150 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d´exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22 QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 493 570-4 ou 34009 493 570 4 8: 20 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 493 571-0 ou 34009 493 571 0 9: 30 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 493 572-7 ou 34009 493 572 7 7: 60 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 578 112-0 ou 34009 578 112 0 4: 90 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 578 113-7 ou 34009 578 113 7 2: 120 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 578 114-3 ou 34009 578 114 3 3: 150 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 16/08/2010

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

AMISULPRIDE CRISTERS 200 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Amisulpride ..................................................................................................................................... 200 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient: lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimé blanc, rond avec une barre de cassure. Une face est plate et biseautée et porte une barre de cassure, l´autre face est convexe.

Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

AMISULPRIDE CRISTERS est indiqué dans le traitement de la schizophrénie.

4.2. Posologie et mode d´administration

Voie orale.

De façon générale, AMISULPRIDE CRISTERS peut être administré une fois par jour à une posologie ≤ 400 mg et deux fois par jour à des posologies supérieures à 400 mg.

Dans les formes productives - positives, des doses orales comprises entre 400 mg/jour et 800 mg/jour sont recommandées. Dans certains cas individuels, la dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 1 200 mg, dans la mesure où la sécurité d´emploi de posologies supérieures à 1 200 mg/jour n´a pas été évaluée de façon approfondie.

Pour les patients présentant des épisodes mixtes avec symptômes positifs et négatifs, les doses doivent être ajustées afin d´obtenir un contrôle optimal des symptômes positifs.

Le traitement d´entretien doit être mis en place de façon individuelle avec la dose minimale efficace.

Chez les patients présentant des épisodes négatifs prédominants, des doses orales comprises entre 50 mg/jour et 300 mg/jour sont recommandées. Les posologies doivent être ajustées individuellement. La dose optimale est d´environ 100 mg/jour.

Patients présentant des épisodes mixtes avec symptômes positifs et négatifs

Au début du traitement, des doses orales (permettant un contrôle des symptômes positifs) comprises entre 400 mg/jour et 800 mg/jour d´amisulpride sont recommandées. Par la suite, la posologie sera ajustée individuellement en fonction de la réponse du patient afin d´atteindre la dose minimale efficace.

Enfants et adolescents de moins de 15 ans

AMISULPRIDE CRISTERS est contre-indiqué chez l´enfant et l´adolescent âgé de moins de 15 ans (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

Patients âgés

AMISULPRIDE CRISTERS doit être utilisé avec des précautions particulières en raison du risque éventuel d´hypotension ou de sédation (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

Insuffisance rénale

L´amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d´insuffisance rénale, la posologie doit être réduite de moitié chez les patients dont la clairance de la créatinine (CRCl) est comprise entre 30 et 60 ml/mn, et des deux tiers chez les patients dont la CRCl est comprise entre 10 et 30 ml/mn. En l´absence d´expérience clinique chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (CRCl < 10 ml/mn) l´amisulpride est contre-indiqué chez ces patients (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

Insuffisance hépatique

Dans la mesure où le médicament est faiblement métabolisé par le foie, une réduction de la posologie n´est pas nécessaire.

Durée du traitement

Une expérience adéquate provenant d´études contrôlées est disponible pour une période de traitement d´un an. Le traitement peut être poursuivi aussi longtemps que le patient retire un bénéfice thérapeutique.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l´un des excipients.

· Des accidents hypertensifs graves ont été signalés chez les patients atteints de phéochromocytome traités par des médicaments antidopaminergiques, dont certains benzamides. Par conséquent, l´utilisation d´AMISULPRIDE CRISTERS est contre-indiquée en cas de diagnostic ou de suspicion de phéochromocytome.

· Diagnostic ou suspicion de tumeur prolactino-dépendante (par exemple, adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein).

· Enfants et adolescents âgés de moins de 15 ans.

· Allaitement (voir rubrique 4.6 Grossesse et allaitement).

· Insuffisance rénale sévère (CRCl < 10 ml/mn).

· Association avec les médicaments suivants:

o Agonistes dopaminergiques, à l´exclusion des patients traités pour la maladie de Parkinson (voir rubrique 4.5 Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi

Syndrome malin des neuroleptiques

Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d´un syndrome malin des neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, des troubles neurovégétatifs, une altération de la conscience et une augmentation de la CPK, est possible. En cas d´hyperthermie, en particulier avec des doses journalières élevées, tout traitement antipsychotique doit être interrompu.

Allongement de l´intervalle QT

L´amisulpride prolonge de façon dose-dépendante l´intervalle QT. Cet effet, qui entraîne une potentialisation du risque de survenue d´arythmies ventriculaires graves à type de torsades de pointes, est majoré par l´existence d´une bradycardie, d´une hypokaliémie, d´un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l´intervalle QTc). Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s´assurer avant toute administration de l´absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme:

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

· hypokaliémie,

· allongement congénital de l´intervalle QT,

· traitement en cours par un médicament susceptible d´entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l´intervalle QTc (voir rubrique 4.5 Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions).

La fonction cardiaque doit être surveillée au cours du bilan initial des patients soumis à un traitement prolongé par les neuroleptiques.

Accident vasculaire cérébral

Au cours d´études cliniques randomisées et contrôlées par placebo effectuées dans une population de patients âgés atteints de démence, et traités par certains antipsychotiques atypiques, une augmentation des risques d´accidents vasculaires cérébraux a été observée par rapport au placebo. Le mécanisme d´une telle augmentation des risques n´est pas connu. Une augmentation des risques avec d´autres antipsychotiques ou dans d´autres populations de patients ne peut pas être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risques d´accident vasculaire cérébral.

Les patients diabétiques et les patients présentant des facteurs de risque de diabète et commençant un traitement par l´amisulpride doivent être soumis à une surveillance appropriée de la glycémie.

L´administration de ce médicament n´est pas recommandée en cas de consommation d´alcool, ou de traitement par la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques ou des antiparasitaires susceptibles d´entraîner des torsades de pointes, la méthadone et d´autres neuroleptiques, ainsi que par des médicaments susceptibles d´entraîner des torsades de pointes (voir rubrique 4.5 Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions).

L´amisulpride est éliminé par voie rénale. En cas d´insuffisance rénale, la posologie doit être diminuée (voir rubrique 4.2 Posologie et mode d´administration). Aucune donnée n´est disponible chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

L´amisulpride peut abaisser le seuil épileptogène. Par conséquent, les patients présentant des antécédents d´épilepsie doivent être étroitement surveillés au cours du traitement par l´amisulpride.

Chez les patients âgés, l´amisulpride doit être utilisé avec des précautions particulières en raison du risque éventuel d´hypotension ou de sédation.

Comme avec les autres antidopaminergiques, des précautions sont nécessaires lorsque l´amisulpride est prescrit chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, en raison des risques d´aggravation de la maladie. L´amisulpride ne doit être utilisé que si le traitement neuroleptique ne peut pas être évité.

Les patients présentant des problèmes héréditaires rares à type d´intolérance au galactose, de déficit en lactase Lapp ou de malabsorption du glucose et du galactose, ne doivent pas prendre ce médicament.

Des symptômes de sevrage aigus, notamment nausées, vomissements et insomnie, ont été très rarement décrits après une interruption brutale de doses élevées d´antipsychotiques. Une récidive des symptômes psychotiques peut également survenir, ainsi que l´émergence de mouvements anormaux involontaires (notamment, akathisie, dystonie et dyskinésie). Par conséquent, il est recommandé d´interrompre le traitement graduellement.

Des cas de thrombo-embolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Amisulpride et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.

4.5. Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions

Associations contre-indiquées

+ Agonistes dopaminergiques, à l´exclusion des patients atteints de la maladie de Parkinson (cabergoline, quinagolide)

En raison d´un antagonisme réciproque des dopaminergiques et des neuroleptiques.

Associations déconseillées

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes.

· Antiarythmiques de classe Ia, notamment quinidine, disopyramide, hydroquinidine.

· Antiarythmiques de classe III, notamment amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide.

· Certains neuroleptiques (sultopride, thioridazine, pipothiazine, sertindole, véralipide, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, fluphénazine, pipampérone, flupentixol, zuclopentixol).

· Certains antiparasitaires (halofantrine, luméfrantine, pentamidine),

· Autre médicament, notamment bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV.

Ces médicaments potentialisent le risque d´arythmies ventriculaires graves, notamment de torsades de pointes. Si la situation clinique le permet, le traitement susceptible d´aggraver le risque de torsades de pointes doit être interrompu, sauf pour les médicaments anti-infectieux. Si une interruption n´est pas possible, l´intervalle QT et l´ECG doivent être étroitement contrôlés (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

+ Alcool

L´alcool peut augmenter l´effet sédatif des neuroleptiques. Des troubles de l´attention peuvent altérer la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les boissons alcoolisées et les médicaments contenant de l´alcool doivent être évités.

+ Lévodopa

Il existe un antagonisme réciproque des effets de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chacun des médicaments doit être administrée.

+ Méthadone

Augmentation du risque d´arythmies ventriculaires, en particulier de torsades de pointes.

+ Agonistes dopaminergiques, à l´exclusion de la lévodopa (amantadine, apomorphine, bromocryptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ropinirol, sélégiline)

Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson en raison d´un antagonisme réciproque entre les agonistes dopaminergiques et des neuroleptiques.

Les agonistes dopaminergiques peuvent entraîner une aggravation des troubles psychotiques. L´amisulpride ne doit être utilisé que si le traitement neuroleptique ne peut être évité. En cas de nécessité de traiter les patients atteints de la maladie de Parkinson simultanément par des agonistes dopaminergiques et des neuroleptiques, l´administration du neuroleptique doit être réduite graduellement, pour être finalement interrompue (un arrêt soudain comportant le risque de provoquer un syndrome malin des neuroleptiques).

Associations faisant l´objet de précautions d’emploi

+ Bêtabloquants dans l´insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

Majoration du risque d´arythmies ventriculaires, en particulier de torsades de pointes. Une surveillance clinique et ECG sont nécessaires.

+ Médicaments bradycardisants (bêtabloquants, certains antiarythmiques de classe II, certains inhibiteurs calciques, digitaliques, pilocarpine, inhibiteurs de la cholinestérase)

Majoration du risque d´arythmies ventriculaires, en particulier de torsades de pointes.

Une surveillance clinique et ECG sont nécessaires.

+ Médicaments induisant une hypokaliémie, notamment diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV, glucocorticoïdes, cosyntropine, (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi)

Ces médicaments potentialisent le risque d´arythmies ventriculaires graves, notamment de torsades de pointes. Il est recommandé de corriger l´hypokaliémie avant l´administration de l´amisulpride, et de contrôler les paramètres cliniques, l´ECG et les électrolytes.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs (inhibiteurs calciques, diurétiques, inhibiteurs de l´enzyme de conversion de l´angiotensine et antagonistes des récepteurs de l´angiotensine II, antihypertenseurs d´action centrale, alpha-bloquants)

Aggravation du risque d´hypotension, en particulier d´hypotension orthostatique.

+ Dépresseurs du SNC, notamment dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements substitutifs), barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que les benzodiazépines, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs d´action centrale, neuroleptiques, et autres médicaments (baclofène, thalidomide, pizotifène)

L´effet dépresseur sur le SNC peut être aggravé. Des troubles de l´attention peuvent altérer la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir rubrique 4.7 Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).

+ Bêtabloquants (à l´exception de l´esmolol, du sotalol et des bêtabloquants utilisés dans l´insuffisance cardiaque)

Effet vasodilatateur et risque d´hypotension, en particulier d´hypotension orthostatique (effet additif).

+ Dérivés nitrés et médicaments apparentés

Majoration du risque d´hypotension, en particulier d´hypotension orthostatique.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Lorsqu´un traitement par l´amisulpride doit nécessairement être initié ou poursuivi chez la femme enceinte pour maintenir l´équilibre psychique, celui-ci sera administré à une dose efficace pendant toute la durée de la grossesse.

Les données limitées (moins de 300 grossesses) sur l´utilisation de l´amisulpride chez la femme enceinte n´indiquent aucun effet malformatif de l´amisulpride. Cependant, si l´amisulpride est administré à la fin de la grossesse, en particulier à des doses élevées, les signes suivants sont théoriquement possibles chez le nouveau-né:

· Symptômes atropiniques, plus particulièrement prononcés en cas de traitement concomitant par les antiparkinsoniens, notamment tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard de l´émission du méconium;

· Symptômes extrapyramidaux, notamment hypertension et tremblements;

· Sédation.

Les études chez l´animal n´indiquent aucun effet tératogène. Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques du médicament (assurés par la médiation de la prolactine) a été observée.

Par conséquent, par mesure de précaution, il est préférable d´éviter l´utilisation d´amisulpride pendant la grossesse. Les symptômes mentionnés ci-dessus doivent être surveillés chez le nouveau-né.

Allaitement

Il n´a pas été établi si l´amisulpride était excrété dans le lait maternel. Par conséquent, AMISULPRIDE CRISTERS est contre-indiqué au cours de l´allaitement (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

4.7. Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Même en cas d´utilisation conforme aux recommandations, AMISULPRIDE CRISTERS peut modifier le temps de réaction, et par conséquent altérer la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser les machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables notifiés le plus fréquemment ont été des symptômes psychiatriques et des troubles extrapyramidaux, ces derniers augmentant proportionnellement avec les posologies d´amisulpride.

L´évaluation des événements indésirables est basée sur les fréquences suivantes:

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Investigations

Peu fréquent: Augmentation des enzymes hépatiques et des transaminases.

Affections endocriniennes

Fréquent: Augmentation des concentrations de prolactine (réversible après l´interruption du médicament. Cette augmentation peut entraîner: galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, mastodynie, dysfonctionnement orgasmique et impuissance).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent: prise de poids.

Peu fréquent: hyperglycémie (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

Affections cardiaques

Fréquent: hypotension.

Peu fréquent: bradycardie.

Affections du système nerveux

Très fréquent: symptômes extrapyramidaux (tremblements, hypertension, hypocinésie, hypersalivation, akathisie). Ces symptômes sont généralement légers aux posologies optimales, et partiellement réversibles sans interruption de l´amisulpride avec l´administration d´un médicament antiparkinsonien. L´incidence des symptômes extrapyramidaux, qui est dose-dépendante, reste très faible chez les patients présentant des symptômes négatifs prédominants, à des posologies comprises entre 50 et 300 mg/jour. Dans les études cliniques, les patients traités par l´amisulpride ont présenté une incidence inférieure de symptômes extrapyramidaux par rapport à ceux ayant reçu l´halopéridol.

Fréquent: Une dystonie aiguë (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus) peut apparaître. Ce symptôme est réversible sans interruption de l´amisulpride avec un traitement antiparkinsonien.

Somnolence diurne.

Peu fréquent: Des cas de dyskinésie tardive, caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, principalement de la langue et/ou du visage, ont été observés, généralement après une administration à long terme. Un traitement antiparkinsonien est inefficace et peut induire une aggravation des symptômes.

Des cas de convulsions ont été rapportés.

Affections gastro-intestinales

Fréquent: Constipation, nausée, vomissements, sécheresse buccale.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent: réactions allergiques.

Affections psychiatriques

Fréquent: insomnie, anxiété, agitation, frigidité.

Pharmacovigilance

Les effets indésirables suivants ont été notifiés spontanément:

Affections du système nerveux

Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi)

Affections cardiaques

Allongement de l´intervalle QT.

Arythmies ventriculaires, notamment torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque.

Mort subite (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d´emploi).

Affections vasculaires

Des événements thromboemboliques veineux, notamment des cas d´embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde ont été rapportés avec les antipsychotiques - fréquence indéterminée.

4.9. Surdosage

Symptômes de surdosage

Les données concernant le surdosage par l´amisulpride sont limitées. Une exagération des effets pharmacologiques connus du médicament a été observée. Les manifestations comprennent somnolence et sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux.

Traitement du surdosage

Dans les cas de surdosage aigu, la possibilité d´une prise de plusieurs médicaments doit être envisagée.

Il n´existe aucun antidote spécifique à l´amisulpride.

Les traitements de soutien appropriés doivent par conséquent être mis en œuvre et accompagnés d´une surveillance étroite des fonctions vitales, notamment de la fonction cardiaque à cause du risque d´allongement de l´intervalle QT. Si des symptômes extrapyramidaux sévères se produisent, des anticholinergiques doivent être administrés. Dans la mesure où l´amisulpride est faiblement dialysable, une hémodialyse sera d´un intérêt limité pour l´élimination du médicament.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique: ANTIPSYCHOTIQUES , BENZAMIDES, Code ATC: N05AL05.

AMISULPRIDE CRISTERS est un antipsychotique de la classe des dérivés substitués du benzamide.

L´amisulpride se lie de manière sélective, avec une affinité élevée, aux sous-types de récepteurs dopaminergiques humains D2/D3 sans montrer d´affinité pour les autres sous-types de récepteurs (D1, D4 et D5).

Contrairement aux neuroleptiques classiques et atypiques, l´amisulpride n´a pas d´affinité pour les récepteurs sérotoninergiques, α-adrénergiques, histaminiques H1 et cholinergiques. En outre, l´amisulpride ne se lie pas aux sites sigma. L´amisulpride augmente les concentrations plasmatiques de prolactine, de façon réversible après l´interruption du médicament.

Chez l´animal, à doses élevées, l´amisulpride bloque les récepteurs dopaminergiques situés dans les régions limbiques, de préférence dans celles du striatum. La plus faible affinité envers les récepteurs D2 du striatum suggère une plus faible propension à induire des effets extrapyramidaux par rapport aux neuroleptiques classiques.

A faibles doses, il bloque de préférence les récepteurs D2/D3 pré-synaptiques, entraînant une libération de dopamine responsable de ses effets désinhibiteurs.

Ce profil pharmacologique explique l´efficacité clinique de l´amisulpride sur les symptômes négatifs et positifs de la schizophrénie.

Dans une étude en double aveugle portant sur 191 patients atteints de schizophrénie aiguë traités par l´amisulpride ou l´halopéridol, l´amisulpride a montré une supériorité significative par rapport à l´halopéridol sur l´amélioration des symptômes négatifs secondaires.

L´amisulpride augmente les concentrations plasmatiques de prolactine, de manière réversible après l´interruption du médicament.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Chez l´homme, l´amisulpride montre deux pics d´absorption: le premier est atteint rapidement, une heure après l´administration, et le second entre 3 et 4 heures après celle-ci. La biodisponibilité absolue est de 48 %.

Distribution

Les concentrations plasmatiques correspondantes sont de 39 ± 3 et 54 ± 4 ng/ml après une dose de 50 mg. Le volume de distribution est de 5,8 l/kg, la liaison aux protéines plasmatiques est faible (16 %) et aucune interaction médicamenteuse n´est attendue.

Biotransformation

L´amisulpride est faiblement métabolisé: deux métabolites inactifs, représentant approximativement 4 % de la dose, ont été identifiés. Il n´existe aucune accumulation de l´amisulpride, et ses propriétés pharmacocinétiques restent inchangées après l´administration de doses répétées.

Elimination

La demi-vie d´élimination de l´amisulpride est d´environ 12 heures après une administration orale.

L´amisulpride est éliminé sous forme inchangée dans l´urine. Cinquante pour cent d´une dose intraveineuse sont excrétés par l´urine, parmi lesquels 90 % sont éliminés au cours des 24 premières heures. La clairance rénale est de l´ordre de 20 l/h soit 330 ml/mn.

Un repas riche en glucides (contenant 68 % de liquides) diminue de manière significative les AUC, le Tmax et la Cmax de l´amisulpride, mais aucun changement n´a été observé après un repas riche en graisses. Cependant, la signification de ces observations pour l´utilisation clinique de routine n´est pas connue.

Insuffisance hépatique

Dans la mesure où le médicament est faiblement métabolisé, une réduction de la posologie n´est pas nécessaire chez les patients atteints d´insuffisance hépatique.

Insuffisance rénale

La demi-vie d´élimination est inchangée chez les patients atteints d´insuffisance rénale, tandis que la clairance systémique est réduite d´un facteur de 2,5 à 3. L´AUC de l´amisulpride en cas d´insuffisance rénale légère augmente d´un facteur 2, et de près d´un facteur 10 en cas d´insuffisance rénale modérée (voir rubrique 4.2 Posologie et mode d´administration).

L´expérience est cependant limitée, et aucune donnée n´est disponible pour des posologies supérieures à 50 mg.

L´amisulpride est très faiblement dialysable.

Sujets âgés

Les données pharmacocinétiques limitées disponibles chez les patients âgés (> 65 ans) montrent une augmentation de 10 à 30 % de la Cmax, la T1/2 et l´AUC après une dose orale unique de 50 mg. Aucune donnée n´est disponible après des administrations répétées.

Biodisponibilité

Dans une étude de biodisponibilité (ouverte, de dose unique, randomisée, croisée) effectuée chez 40 sujets masculins sains (âgés de 18 à 56 ans), une bioéquivalence a été démontrée entre AMISULPRIDE CRISTERS comprimés à 200 mg et le produit de référence après l´administration d´une dose orale unique de 200 mg d´amisulpride.

5.3. Données de sécurité préclinique

Le profil de sécurité d´emploi de l´amisulpride est largement lié aux effets pharmacologiques du principe actif.

Un examen global des études de sécurité d´emploi effectuées indique que l´amisulpride est dépourvu de tout risque général et organospécifique, et de potentiel tératogène ou génotoxique.

Les études de cancérogénicité menées chez la souris et le rat ont révélé que le traitement par l´amisulpride entraînait une augmentation de l´incidence des tumeurs hormonodépendantes sans signification clinique chez l´homme.

Le traitement par l´amisulpride peut être associé à une diminution de la fertilité, vraisemblablement due aux effets pharmacologiques du principe actif (effets assurés par la médiation de la prolactine), comme cela a été observé chez l´animal.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, lactose monohydraté, méthylcellulose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l´emballage extérieur

20, 30, 60, 90, 120, 150 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d´exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22 QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 493 570-4 ou 34009 493 570 4 8: 20 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 493 571-0 ou 34009 493 571 0 9: 30 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 493 572-7 ou 34009 493 572 7 7: 60 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 578 112-0 ou 34009 578 112 0 4: 90 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 578 113-7 ou 34009 578 113 7 2: 120 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

· 578 114-3 ou 34009 578 114 3 3: 150 comprimés sous plaquette(s) thermoformée(s) (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.