BUDESONIDE SANDOZ 64 microgrammes/dose (budésonide), suspension pour pulvérisation nasale

PZN FR3988874
EAN 3400939888743
Производитель Sandoz
Форма Капли
Ёмкость 1x120
Рецепт да
11.68 €

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RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 05/09/2016

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BUDESONIDE SANDOZ 64 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une bouffée (dose) de pulvérisation nasale correspond à 0,05 ml de suspension et contient 64 microgrammes de budésonide.

Excipient à effet notoire : 0,06 mg de sorbate de potassium / 0,05 ml de suspension pour pulvérisation nasale.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour pulvérisation nasale.

Suspension homogène blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des symptômes de la rhinite allergique saisonnière et perannuelle.

Traitement des symptômes de la polypose nasale.

4.2. Posologie et mode d´administration

Posologie

Réservé à l´administration par voie nasale.

La posologie sera adaptée individuellement en fonction de l´état clinique. Il convient de toujours rechercher la dose minimale efficace.

La durée du traitement par BUDESONIDE SANDOZ doit être limitée à la période d´exposition à l´allergène et dépend de la nature et des caractéristiques de l´allergène. Une utilisation régulière est recommandée pour obtenir un effet thérapeutique optimal.

Rhinite allergique

Dose initiale

Adultes, Adolescents et enfants à partir de 6 ans :

La posologie initiale préconisée est de 256 microgrammes par jour, administrés en 2 prises par jour matin et soir ou en une prise par jour le matin.

Soit, BUDESONIDE SANDOZ :

· 2 pulvérisations dans chaque narine le matin
ou

· 1 pulvérisation dans chaque narine le matin et le soir

Chez les enfants le traitement sera administré sous la surveillance d´un adulte.

Le traitement de la rhinite allergique saisonnière sera instauré, si possible, avant l´exposition du patient aux allergènes.

Il peut être nécessaire d´ajouter un traitement complémentaire pour traiter les symptômes oculaires liés à l´allergie.

Dose d´entretien

L´effet clinique optimal apparaît en 1 à 2 semaines environ.

Il convient ensuite de rechercher la dose minimale efficace assurant le contrôle des symptômes.

Il n´est pas obtenu d´augmentation de l´efficacité avec les doses dépassant 256 microgrammes par jour.

Polypes nasaux

Adultes, Adolescents et enfants à partir de 6 ans :

La dose préconisée pour le traitement de la polypose nasale est de 256 microgrammes par jour, administrés en une prise par jour le matin ou en 2 prises matin et soir.

Soit :

· 2 pulvérisations dans chaque narine le matin
ou

· 1 pulvérisation dans chaque narine le matin et le soir

Chez l´enfant, le traitement sera administré sous la surveillance d´un adulte

Lorsque l´effet thérapeutique est obtenu, il convient de rechercher la dose minimale efficace.

Mode d´administration

1. Il convient de se moucher doucement avant administration, afin d´assurer la perméabilité des voies nasales,

2. Agiter le flacon (figure 1). Retirer le capuchon de protection.

Figure 1.

3. Maintenir le flacon vertical comme indiqué dans la figure 2 (ci-dessous). Avant d´utiliser BUDESONIDE SANDOZ pour la première fois, l´embout nasal devra être amorcé (c´est-à-dire rempli de la suspension). Exercer une pression sur l´embout plusieurs fois de suite (5-10 fois) pour pomper le produit et produire la pulvérisation d´un brouillard homogène dans l´air. L´effet d´amorçage persiste environ 24 heures. Au-delà, l´embout doit être réamorcé. Si BUDESONIDE SANDOZ est utilisé dans un intervalle plus court, il suffit de libérer une pulvérisation dans l´air avant d´administrer le traitement dans les narines.

Figure 2.

4. Introduire l´extrémité de l´embout dans chaque narine (voir figure 3 ci-dessous). Effectuer une pulvérisation (ou plusieurs selon la prescription médicale). L´opération sera répétée de la même façon dans la narine controlatérale.

Remarque: il n´est pas nécessaire d´inspirer en même temps que la pulvérisation du produit.

Figure 3.

5. Essuyer l´embout avec un tissu propre et remettre le bouchon de protection.

6. La flacon sera conservé en position verticale.

Nettoyage du flacon de BUDESONIDE SANDOZ

L´embout en plastique du flacon de BUDESONIDE SANDOZ doit être nettoyé régulièrement, et à chaque fois qu´il survient un défaut de fonctionnement du pulvérisateur. Dans ce cas, il convient avant toute utilisation, de vérifier que l´embout est bien amorcé (voir plus haut comment amorcer l´embout). Si, après l´amorçage, la pulvérisation n´apparaît toujours pas, il convient de nettoyer l´embout selon les instructions suivantes :

· Retirer l´embout en plastique avec un tissu propre et le laver à l´eau (pas trop chaude).

· Rincer soigneusement l´embout, le sécher et le remettre sur le flacon.

· Ne jamais essayer de déboucher l´embout avec une aiguille ou un objet pointu.

· Après le nettoyage de l´embout, celui-ci devra être réamorcé (rempli de la suspension) avant son utilisation.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l´un des excipients.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi

L´utilisation prolongée des corticoïdes par voie nasale augmente le risque de retentissement systémique. Ces effets sont susceptibles de se manifester moins fréquemment par rapport à une administration de corticoïdes par voie orale et peuvent varier d’un patient à l’autre, selon la forme pharmaceutique. Ces effets systémiques peuvent potentiellement inclure un syndrome de Cushing, des manifestations cushingoïdes, une insuffisance surrénale, un retard de la croissance chez les enfants et les adolescents, une cataracte, un glaucome et, plus rarement, des effets psychologiques et comportementaux divers, tels qu’une hyperactivité psychomotrice, des troubles de sommeil, une anxiété, une dépression ou une agressivité (particulièrement chez les enfants).

L´administration de corticoïdes par voie nasale à des doses supérieures à celles préconisées peut provoquer une insuffisance surrénale cliniquement significative. Si un patient a reçu une corticothérapie prolongée à fortes doses, un traitement corticoïde de substitution par voie systémique doit être envisagé pendant une période de stress ou en cas de chirurgie.

En cas d´infections nasales bactériennes ou fongiques, BUDESONIDE SANDOZ ne doit pas être utilisé sans que soit instauré un traitement antibactérien ou antifongique concomitant.

En cas de traitement continu prolongé, des examens réguliers de la muqueuse nasale sont recommandés, par exemple tous les 6 mois.

L´insuffisance hépatique entraîne des modifications significatives des paramètres pharmacocinétiques des corticoïdes. Chez l´insuffisant hépatique, lors de l´administration par voie orale on observe une augmentation de la biodisponibilité systémique et une diminution de l´élimination. Lorsqu´il est administré par voie intraveineuse, la pharmacocinétique du budésonide reste globalement inchangée chez le volontaire sain et en cas de cirrhose. La prudence est recommandée lors de l´administration de BUDESONIDE SANDOZ, chez les sujets insuffisants hépatiques sévères compte tenu des risques d´effets systémiques.

L´administration de BUDESONIDE SANDOZ n´est pas recommandée chez les patients sujets aux épistaxis et en cas d´herpès buccal, nasal ou ophtalmique.

L´administration de BUDESONIDE SANDOZ n´est pas recommandée chez les patients présentant une ulcération nasale ou ayant subi une intervention chirurgicale récente ou un traumatisme nasal, tant que la disparition des lésions n´est pas complète.

Une attention particulière est nécessaire chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou quiescente, d’infections fongique ou virale des voies respiratoires.

Le patient doit être informé que l´effet optimal est atteint après plusieurs jours de traitement. Le traitement de la rhinite saisonnière sera, si possible, débuté un peu avant l´exposition aux allergènes.

Ce médicament contient du sorbate de potassium et peut provoquer des réactions cutanées (par exemple, dermatite de contact).

Population pédiatrique

Les effets à long terme des glucocorticostéroïdes administrés aux enfants par voie nasale ne sont pas totalement connus. Les médecins doivent surveiller étroitement la croissance des enfants traités à long terme par des glucocorticostéroïdes, quelle que soit la voie d’administration et doivent évaluer les bénéfices thérapeutiques de ce traitement par rapport au risque de retard de croissance.

Un retard de croissance a été décrit chez des enfants ayant reçu des corticoïdes par voie nasale aux doses thérapeutiques. Par conséquent, la taille des enfants devra être régulièrement surveillée en cas d´administration prolongée de corticoïdes par voie nasale. En cas de ralentissement staturo-pondéral, le traitement doit être réévalué et la dose minimale efficace assurant un contrôle des symptômes devra être recherchée. De plus, un avis pédiatrique spécialisé est recommandé.

Changement de voie d´administration

La prudence est recommandée lors du transfert d’une corticothérapie systémique à BUDESONIDE SANDOZ suspension pour pulvérisation nasale s´il y a une quelconque raison de penser que la fonction surrénalienne du patient puisse être altérée.

4.5. Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions

Le budésonide n´a pas montré d´interaction avec d´autres substances destinées au traitement de la rhinite.

L´administration concomitante par voie orale de 200 mg/jour de kétoconazole et de budésonide (3 mg en dose unique), multiplie en moyenne d´un facteur 6 les concentrations plasmatiques de budésonide.

Lors d´une administration orale de kétoconazole environ 12 heures après le budésonide, les concentrations de budésonide sont en moyenne multipliées d´un facteur trois. Il n´y a pas d´information actuellement disponible sur l´interaction dans le cas d´une administration nasale du budésonide, mais une augmentation des concentrations plasmatiques est probable. En l´absence de données, il ne peut être formulé de recommandations spécifiques et il convient d´éviter dans la mesure du possible l´association de budésonide et de kétoconazole ou de les administrer à distance l´un de l´autre. Une diminution de la posologie peut également être envisagée. L´administration concomitante d´autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple itraconazole, ciclosporine, et troléandomycine) est susceptible de provoquer une augmentation importante des concentrations plasmatiques de budésonide.

Des concentrations plasmatiques élevées et des effets plus marqués des corticostéroïdes ont été observés chez les femmes traitées également avec des œstrogènes ou des contraceptifs oraux, mais de tels effets n´ont pas été observés lors de l’administration concomitante de budésonide et de contraceptifs oraux à faible dose.

Comme la fonction surrénalienne peut être supprimée, un test de stimulation à l´ACTH pour diagnostiquer une insuffisance hypophysaire peut donner des faux résultats (valeurs faibles).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les résultats des études épidémiologiques prospectives et post-commercialisation mondiale n’indiquent pas de risques accrus de malformations congénitales dus à l’utilisation du budésonide par voie inhalée ou nasale au début de la grossesse.

Les études effectuées chez l´animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3.). Le risque potentiel en clinique n´étant pas connu. Comme avec les autres médicaments, l’administration de budésonide durant la grossesse exige de mettre en balance les avantages pour la mère et les risques pour le fœtus.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel. Toutefois, aux doses thérapeutiques, il n´est pas attendu de retentissement sur l´enfant allaité. Le budésonide peut être utilisé pendant l’allaitement.

Le traitement d’entretien par le budésonide inhalé (200 ou 400 microgrammes deux fois par jour) chez les femmes asthmatiques allaitantes entraine une exposition systémique négligeable des nourrissons au budésonide.

Dans une étude de pharmacocinétique, la dose journalière estimée chez le nourrisson était de 0,3% de la dose maternelle quotidienne pour les deux niveaux de doses, et la concentration plasmatique moyenne chez les nourrissons a été estimée à 1/600e des concentrations observées dans le plasma maternel, la biodisponibilité orale supposée chez le nourrisson étant totale. Les concentrations plasmatiques du budésonide relevées dans les échantillons chez le nourrisson étaient toutes inférieures à la limite de détection.

Sur la base des données du budésonide inhalé et considérant que le budésonide présente des propriétés pharmacocinétiques linéaires dans les intervalles de dosage thérapeutique après administration par inhalation, voie orale ou rectale, aux doses thérapeutiques, l´exposition du nourrisson au budésonide est estimée comme étant faible.

4.7. Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

BUDESONIDE SANDOZ n´a aucune influence sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Après une corticothérapie par voie systémique (orale ou parentérale), l´administration de BUDESONIDE SANDOZ est susceptible de démasquer des pathologies sous-jacentes dont les symptômes étaient auparavant contrôlés par la corticothérapie systémique comme, par exemple, une conjonctivite ou une dermatite allergiques. Un traitement spécifique pourra alors être ajouté si nécessaire.

Dans de rares cas, des signes et des symptômes d’effets indésirables liés aux corticoïdes peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voie nasale, cela dépend probablement de la dose, du temps d’exposition, d’une exposition concomitante ou antérieure aux corticoïdes et de la sensibilité individuelle. Les effets indésirables ont été définis de la façon suivante :

· très fréquents (≥1/10),

· fréquents (≥1/100 à <1/10),

· peu fréquents (≥1/1 000 à <1/100),

· rares (≥1/10 000 à <1/1 000),

· très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de système d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Troubles du système immunitaire

Peu fréquent

réaction d´hypersensibilité immédiate ou retardée (urticaire, éruption, prurit, dermatite, angio-œdème).

Rare

réactions anaphylactiques

Affections endocriniennes

Rare

signes et symptômes d’effets corticostéroïdes de type systémique incluant insuffisance surrénale et retard de croissance.

Troubles du système nerveux

Rare

dysphonie

Affections oculaires

Rare

glaucome, cataracte (en cas de traitement au long cours).

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquent

effets locaux tels que irritation de la muqueuse nasale, sécrétions hémorragiques nasales légères, épistaxis (immédiatement après l´application)

Rare

ulcère nasale, perforation de la cloison nasale

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

spasme musculaire

Rare

ostéoporose (en cas de traitement au long cours), contusion

Population pédiatrique

Des cas de retard de croissance ont été rapportés chez les enfants sous corticothérapie par voie nasale. En raison du risque de retard de croissance dans la population pédiatrique, la croissance doit être surveillée comme décrit dans la rubrique 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Même en cas d´administration du contenu entier du flacon en une seule fois, le risque d´intoxication aiguë par BUDESONIDE SANDOZ est improbable.

L´administration de doses supérieures à celles recommandées (voir rubrique 4.2) pendant une période prolongée (plusieurs mois) peut être à l´origine d´une inhibition de l´axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : DECONGESTIONNANTS ET AUTRES PREPARATIONS NASALES A USAGE TOPIQUE, CORTICOIDES, Code ATC: R01AD05.

Administré par voie nasale, le budésonide est un glucocorticoïde qui exerce un effet topique anti-inflammatoire puissant sur la muqueuse nasale avec une faible exposition systémique.

Les corticostéroïdes ont montré un large éventail d´activités inhibitrices contre plusieurs types de cellules (par exemple, les mastocytes, les éosinophiles, les neutrophiles, les macrophages et les lymphocytes) et de médiateurs (par exemple, l´histamine, eicosanoïdes, leucotriènes et les cytokines) impliqués dans l´inflammation allergique médiée. Ils inhibent aussi des cytokines, des leucotriènes et des chimiokines (par exemple IL-1 à IL-6, RANTES, TNF-α, IFN γ-et GM-CSF), qui sont sécrétées par les cellules inflammatoires. Le budésonide se lie aux récepteurs des glucocorticoïdes formant un complexe qui agit comme un facteur de transcription soit en inhibant les médiateurs pro-inflammatoires ou en stimulant l’expression de médiateurs anti-inflammatoires. On considère qu’ils y a environ 10 à 100 gènes répondant aux stéroïdes par cellule.

Population pédiatrique

Efficacité clinique

L´efficacité thérapeutique de BUDESONIDE SANDOZ suspension pour pulvérisation nasale a été évaluée chez plusieurs milliers d´adultes et d´enfants. La plupart des études ont été menées avec des doses de budésonide par voie nasale de 32 à 256 µg une fois par jour. Des exemples d´études représentatives ayant évalué l´utilisation du budésonide pour le traitement de la rhinite allergique saisonnière ou perannuelle chez les enfants sont fournis ci-dessous. Le critère principal d´efficacité était le score combiné des symptômes nasaux (CNSS), qui est la somme des scores individuels de trois symptômes nasaux (congestion, écoulement nasal et éternuements) chacun évalué sur une échelle de 0-3).

Rhinite allergique saisonnière

Population pédiatrique

Une étude de 2 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles a évalué l´efficacité et la tolérance du budésonide en pulvérisation nasale dosé à 16, 32 et 64 µg une fois par jour chez 400 enfants (âgés de 2 à 5 ans) souffrant de rhinite allergique (saisonnière ou perannuelle). Une réduction marquée du CNSS a été observée dans tous les groupes de traitement, y compris le groupe placebo. La différence entre les traitements par budésonide en pulvérisation nasale dosé à 64 µg et placebo n´était pas statistiquement significative.

Rhinite allergique perannuelle

Population pédiatrique

Une étude de 6 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles a évalué l´efficacité et la tolérance du budésonide en pulvérisation nasale dosé à 128 µg une fois par jour chez 202 enfants (âgés de 6 à 16 ans) souffrant de rhinite allergique perannuelle. Les critères principaux d´efficacité étaient le score combiné des symptômes nasaux (SCSN) et les valeurs de mesure inspiratoire du débit nasal de pointe (PNIF), Une amélioration statistiquement significative du CNSS et du PNIF a été observée pour le budésonide en pulvérisation nasale par rapport au placebo.

Tolérance clinique

Population pédiatrique

Dans une étude de croissance randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, 229 enfants prépubères âgés de 4 ans à 8 ans ont reçu 64 µg de budésonide en pulvérisation nasale une fois par jour ou un placebo pendant 12 mois après une période de référence de 6 mois. Dans cette étude, la vitesse de croissance était similaire entre les groupes de traitement budésonide en pulvérisation nasale et placebo après 12 mois de traitement : la différence moyenne de vitesse de croissance (placebo - budésonide en pulvérisation nasale) était de 0,27 cm/an (intervalle de confiance 95% : -0,07 à 0,62).

Influence de la concentration plasmatique de cortisol :

Aux doses recommandées, le budésonide en pulvérisation nasale n´entraîne pas de modifications cliniquement significatives des concentrations basales de cortisol plasmatique ou de la stimulation à l´ACTH. Chez les volontaires sains une suppression dose-dépendante des concentrations plasmatiques et urinaires de cortisol a été observée après l´administration à court terme de budésonide en pulvérisation nasale.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

La biodisponibilité systémique du budésonide représente 33 % de la dose administrée par voie intranasale. Chez l´adulte, après administration de 256 microgrammes de budésonide, la concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte en 0,7 heures et s´élève à 0,64 nmol/L. L´aire sous la courbe (ASC) des concentrations plasmatiques après administration de 256 microgrammes de budésonide est de 2,7 nmol*h/L chez l´adulte.

Distribution

Le volume de distribution du budésonide est d´environ 3 L/kg. La liaison aux protéines est de 85-90 %.

Biotransformation

Le budésonide subit un métabolisme de premier passage hépatique rapide et intense (90 %), qui le transforme en métabolites ayant une plus faible activité glucocorticoïde. L´activité glucocorticoïde des principaux métabolites, le 6β-hydroxybudésonide et la 16α-hydroxyprednisolone, représente moins de 1 % de celle du budésonide. Le budésonide est principalement métabolisé par l´iso-enzyme CYP3A4, une sous-famille du cytochrome P450. Le budésonide ne subit pas d’inactivation par métabolisme local dans le nez.

Elimination

Les métabolites sont excrétés en tant que tel ou sous forme conjuguée principalement par les reins. Il n’a pas été détecté de budésonide sous forme intacte dans l´urine. Le budésonide a une clairance systémique élevée (environ 1,2 L/min) et sa demi-vie plasmatique après administration par voie intraveineuse est en moyenne de 2 à 3 heures.

Linéarité

Aux doses cliniquement pertinentes, la cinétique du budésonide est proportionnelle à la dose administrée.

Population pédiatrique

Le budésonide a une clairance systémique d´environ 0,5 L/min chez les enfants asthmatiques de 4 à 6 ans. Par kg de poids corporel, les enfants ont une clairance d´environ 50 % plus importante que celle des adultes. La demi-vie terminale du budésonide après inhalation est d´environ 2,3 heures chez les enfants asthmatiques. C’est environ la même que chez les adultes sains. L´aire sous la courbe (ASC) après administration de 256 microgrammes de budésonide est de 5,5 nmol*h/L chez les enfants, ce qui indique une exposition systémique aux gluco-corticostéroïdes plus élevée chez les enfants que chez les adultes. Aux doses cliniquement recommandées, la pharmacocinétique du budésonide est proportionnelle à la dose et l´exposition plasmatique est corrélée au poids du patient. Par conséquent cela devrait être pris en compte lors de l´établissement de la posologie pédiatrique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études de toxicité chronique, de génotoxicité et de cancérogénicité n´ont pas révélé de risque particulier pour l´homme aux doses thérapeutiques.

Les glucocorticoïdes, dont le budésonide, ont des effets tératogènes chez l´animal, notamment des fentes palatines et des anomalies osseuses. Il est peu probable que des effets de ce type apparaissent chez l´Homme aux doses thérapeutiques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose dispersible (cellulose microcristalline et carboxyméthylcellulose sodique, (89: 11, m/m)), polysorbate 80, sorbate de potassium (E 202), glucose anhydre, édétate disodique, acide chlorhydrique concentré, acide ascorbique, eau purifiée.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après la première ouverture: 3 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Ne pas congeler.

Pour les conditions de conservation après première ouverture, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l´emballage extérieur

120 doses en flacon verre ambré de type III brun muni d´une pompe nasale et d´un embout nasal (polypropylène).

Boîte de 1 (1x10 ml), 3 (3x10 ml) ou 10(10x10 ml) flacons de 120 doses.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 398 887 4 3 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal. Boîte de 1.

· 34009 398 888 0 4 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal. Boîte de 3.

· 34009 576 454 1 0 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal. Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 05/09/2016

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BUDESONIDE SANDOZ 64 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Une bouffée (dose) de pulvérisation nasale correspond à 0,05 ml de suspension et contient 64 microgrammes de budésonide.

Excipient à effet notoire : 0,06 mg de sorbate de potassium / 0,05 ml de suspension pour pulvérisation nasale.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour pulvérisation nasale.

Suspension homogène blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des symptômes de la rhinite allergique saisonnière et perannuelle.

Traitement des symptômes de la polypose nasale.

4.2. Posologie et mode d´administration

Posologie

Réservé à l´administration par voie nasale.

La posologie sera adaptée individuellement en fonction de l´état clinique. Il convient de toujours rechercher la dose minimale efficace.

La durée du traitement par BUDESONIDE SANDOZ doit être limitée à la période d´exposition à l´allergène et dépend de la nature et des caractéristiques de l´allergène. Une utilisation régulière est recommandée pour obtenir un effet thérapeutique optimal.

Rhinite allergique

Dose initiale

Adultes, Adolescents et enfants à partir de 6 ans :

La posologie initiale préconisée est de 256 microgrammes par jour, administrés en 2 prises par jour matin et soir ou en une prise par jour le matin.

Soit, BUDESONIDE SANDOZ :

· 2 pulvérisations dans chaque narine le matin
ou

· 1 pulvérisation dans chaque narine le matin et le soir

Chez les enfants le traitement sera administré sous la surveillance d´un adulte.

Le traitement de la rhinite allergique saisonnière sera instauré, si possible, avant l´exposition du patient aux allergènes.

Il peut être nécessaire d´ajouter un traitement complémentaire pour traiter les symptômes oculaires liés à l´allergie.

Dose d´entretien

L´effet clinique optimal apparaît en 1 à 2 semaines environ.

Il convient ensuite de rechercher la dose minimale efficace assurant le contrôle des symptômes.

Il n´est pas obtenu d´augmentation de l´efficacité avec les doses dépassant 256 microgrammes par jour.

Polypes nasaux

Adultes, Adolescents et enfants à partir de 6 ans :

La dose préconisée pour le traitement de la polypose nasale est de 256 microgrammes par jour, administrés en une prise par jour le matin ou en 2 prises matin et soir.

Soit :

· 2 pulvérisations dans chaque narine le matin
ou

· 1 pulvérisation dans chaque narine le matin et le soir

Chez l´enfant, le traitement sera administré sous la surveillance d´un adulte

Lorsque l´effet thérapeutique est obtenu, il convient de rechercher la dose minimale efficace.

Mode d´administration

1. Il convient de se moucher doucement avant administration, afin d´assurer la perméabilité des voies nasales,

2. Agiter le flacon (figure 1). Retirer le capuchon de protection.

Figure 1.

3. Maintenir le flacon vertical comme indiqué dans la figure 2 (ci-dessous). Avant d´utiliser BUDESONIDE SANDOZ pour la première fois, l´embout nasal devra être amorcé (c´est-à-dire rempli de la suspension). Exercer une pression sur l´embout plusieurs fois de suite (5-10 fois) pour pomper le produit et produire la pulvérisation d´un brouillard homogène dans l´air. L´effet d´amorçage persiste environ 24 heures. Au-delà, l´embout doit être réamorcé. Si BUDESONIDE SANDOZ est utilisé dans un intervalle plus court, il suffit de libérer une pulvérisation dans l´air avant d´administrer le traitement dans les narines.

Figure 2.

4. Introduire l´extrémité de l´embout dans chaque narine (voir figure 3 ci-dessous). Effectuer une pulvérisation (ou plusieurs selon la prescription médicale). L´opération sera répétée de la même façon dans la narine controlatérale.

Remarque: il n´est pas nécessaire d´inspirer en même temps que la pulvérisation du produit.

Figure 3.

5. Essuyer l´embout avec un tissu propre et remettre le bouchon de protection.

6. La flacon sera conservé en position verticale.

Nettoyage du flacon de BUDESONIDE SANDOZ

L´embout en plastique du flacon de BUDESONIDE SANDOZ doit être nettoyé régulièrement, et à chaque fois qu´il survient un défaut de fonctionnement du pulvérisateur. Dans ce cas, il convient avant toute utilisation, de vérifier que l´embout est bien amorcé (voir plus haut comment amorcer l´embout). Si, après l´amorçage, la pulvérisation n´apparaît toujours pas, il convient de nettoyer l´embout selon les instructions suivantes :

· Retirer l´embout en plastique avec un tissu propre et le laver à l´eau (pas trop chaude).

· Rincer soigneusement l´embout, le sécher et le remettre sur le flacon.

· Ne jamais essayer de déboucher l´embout avec une aiguille ou un objet pointu.

· Après le nettoyage de l´embout, celui-ci devra être réamorcé (rempli de la suspension) avant son utilisation.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l´un des excipients.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d´emploi

L´utilisation prolongée des corticoïdes par voie nasale augmente le risque de retentissement systémique. Ces effets sont susceptibles de se manifester moins fréquemment par rapport à une administration de corticoïdes par voie orale et peuvent varier d’un patient à l’autre, selon la forme pharmaceutique. Ces effets systémiques peuvent potentiellement inclure un syndrome de Cushing, des manifestations cushingoïdes, une insuffisance surrénale, un retard de la croissance chez les enfants et les adolescents, une cataracte, un glaucome et, plus rarement, des effets psychologiques et comportementaux divers, tels qu’une hyperactivité psychomotrice, des troubles de sommeil, une anxiété, une dépression ou une agressivité (particulièrement chez les enfants).

L´administration de corticoïdes par voie nasale à des doses supérieures à celles préconisées peut provoquer une insuffisance surrénale cliniquement significative. Si un patient a reçu une corticothérapie prolongée à fortes doses, un traitement corticoïde de substitution par voie systémique doit être envisagé pendant une période de stress ou en cas de chirurgie.

En cas d´infections nasales bactériennes ou fongiques, BUDESONIDE SANDOZ ne doit pas être utilisé sans que soit instauré un traitement antibactérien ou antifongique concomitant.

En cas de traitement continu prolongé, des examens réguliers de la muqueuse nasale sont recommandés, par exemple tous les 6 mois.

L´insuffisance hépatique entraîne des modifications significatives des paramètres pharmacocinétiques des corticoïdes. Chez l´insuffisant hépatique, lors de l´administration par voie orale on observe une augmentation de la biodisponibilité systémique et une diminution de l´élimination. Lorsqu´il est administré par voie intraveineuse, la pharmacocinétique du budésonide reste globalement inchangée chez le volontaire sain et en cas de cirrhose. La prudence est recommandée lors de l´administration de BUDESONIDE SANDOZ, chez les sujets insuffisants hépatiques sévères compte tenu des risques d´effets systémiques.

L´administration de BUDESONIDE SANDOZ n´est pas recommandée chez les patients sujets aux épistaxis et en cas d´herpès buccal, nasal ou ophtalmique.

L´administration de BUDESONIDE SANDOZ n´est pas recommandée chez les patients présentant une ulcération nasale ou ayant subi une intervention chirurgicale récente ou un traumatisme nasal, tant que la disparition des lésions n´est pas complète.

Une attention particulière est nécessaire chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou quiescente, d’infections fongique ou virale des voies respiratoires.

Le patient doit être informé que l´effet optimal est atteint après plusieurs jours de traitement. Le traitement de la rhinite saisonnière sera, si possible, débuté un peu avant l´exposition aux allergènes.

Ce médicament contient du sorbate de potassium et peut provoquer des réactions cutanées (par exemple, dermatite de contact).

Population pédiatrique

Les effets à long terme des glucocorticostéroïdes administrés aux enfants par voie nasale ne sont pas totalement connus. Les médecins doivent surveiller étroitement la croissance des enfants traités à long terme par des glucocorticostéroïdes, quelle que soit la voie d’administration et doivent évaluer les bénéfices thérapeutiques de ce traitement par rapport au risque de retard de croissance.

Un retard de croissance a été décrit chez des enfants ayant reçu des corticoïdes par voie nasale aux doses thérapeutiques. Par conséquent, la taille des enfants devra être régulièrement surveillée en cas d´administration prolongée de corticoïdes par voie nasale. En cas de ralentissement staturo-pondéral, le traitement doit être réévalué et la dose minimale efficace assurant un contrôle des symptômes devra être recherchée. De plus, un avis pédiatrique spécialisé est recommandé.

Changement de voie d´administration

La prudence est recommandée lors du transfert d’une corticothérapie systémique à BUDESONIDE SANDOZ suspension pour pulvérisation nasale s´il y a une quelconque raison de penser que la fonction surrénalienne du patient puisse être altérée.

4.5. Interactions avec d´autres médicaments et autres formes d´interactions

Le budésonide n´a pas montré d´interaction avec d´autres substances destinées au traitement de la rhinite.

L´administration concomitante par voie orale de 200 mg/jour de kétoconazole et de budésonide (3 mg en dose unique), multiplie en moyenne d´un facteur 6 les concentrations plasmatiques de budésonide.

Lors d´une administration orale de kétoconazole environ 12 heures après le budésonide, les concentrations de budésonide sont en moyenne multipliées d´un facteur trois. Il n´y a pas d´information actuellement disponible sur l´interaction dans le cas d´une administration nasale du budésonide, mais une augmentation des concentrations plasmatiques est probable. En l´absence de données, il ne peut être formulé de recommandations spécifiques et il convient d´éviter dans la mesure du possible l´association de budésonide et de kétoconazole ou de les administrer à distance l´un de l´autre. Une diminution de la posologie peut également être envisagée. L´administration concomitante d´autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple itraconazole, ciclosporine, et troléandomycine) est susceptible de provoquer une augmentation importante des concentrations plasmatiques de budésonide.

Des concentrations plasmatiques élevées et des effets plus marqués des corticostéroïdes ont été observés chez les femmes traitées également avec des œstrogènes ou des contraceptifs oraux, mais de tels effets n´ont pas été observés lors de l’administration concomitante de budésonide et de contraceptifs oraux à faible dose.

Comme la fonction surrénalienne peut être supprimée, un test de stimulation à l´ACTH pour diagnostiquer une insuffisance hypophysaire peut donner des faux résultats (valeurs faibles).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les résultats des études épidémiologiques prospectives et post-commercialisation mondiale n’indiquent pas de risques accrus de malformations congénitales dus à l’utilisation du budésonide par voie inhalée ou nasale au début de la grossesse.

Les études effectuées chez l´animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3.). Le risque potentiel en clinique n´étant pas connu. Comme avec les autres médicaments, l’administration de budésonide durant la grossesse exige de mettre en balance les avantages pour la mère et les risques pour le fœtus.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel. Toutefois, aux doses thérapeutiques, il n´est pas attendu de retentissement sur l´enfant allaité. Le budésonide peut être utilisé pendant l’allaitement.

Le traitement d’entretien par le budésonide inhalé (200 ou 400 microgrammes deux fois par jour) chez les femmes asthmatiques allaitantes entraine une exposition systémique négligeable des nourrissons au budésonide.

Dans une étude de pharmacocinétique, la dose journalière estimée chez le nourrisson était de 0,3% de la dose maternelle quotidienne pour les deux niveaux de doses, et la concentration plasmatique moyenne chez les nourrissons a été estimée à 1/600e des concentrations observées dans le plasma maternel, la biodisponibilité orale supposée chez le nourrisson étant totale. Les concentrations plasmatiques du budésonide relevées dans les échantillons chez le nourrisson étaient toutes inférieures à la limite de détection.

Sur la base des données du budésonide inhalé et considérant que le budésonide présente des propriétés pharmacocinétiques linéaires dans les intervalles de dosage thérapeutique après administration par inhalation, voie orale ou rectale, aux doses thérapeutiques, l´exposition du nourrisson au budésonide est estimée comme étant faible.

4.7. Effets sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

BUDESONIDE SANDOZ n´a aucune influence sur l´aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Après une corticothérapie par voie systémique (orale ou parentérale), l´administration de BUDESONIDE SANDOZ est susceptible de démasquer des pathologies sous-jacentes dont les symptômes étaient auparavant contrôlés par la corticothérapie systémique comme, par exemple, une conjonctivite ou une dermatite allergiques. Un traitement spécifique pourra alors être ajouté si nécessaire.

Dans de rares cas, des signes et des symptômes d’effets indésirables liés aux corticoïdes peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voie nasale, cela dépend probablement de la dose, du temps d’exposition, d’une exposition concomitante ou antérieure aux corticoïdes et de la sensibilité individuelle. Les effets indésirables ont été définis de la façon suivante :

· très fréquents (≥1/10),

· fréquents (≥1/100 à <1/10),

· peu fréquents (≥1/1 000 à <1/100),

· rares (≥1/10 000 à <1/1 000),

· très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de système d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Troubles du système immunitaire

Peu fréquent

réaction d´hypersensibilité immédiate ou retardée (urticaire, éruption, prurit, dermatite, angio-œdème).

Rare

réactions anaphylactiques

Affections endocriniennes

Rare

signes et symptômes d’effets corticostéroïdes de type systémique incluant insuffisance surrénale et retard de croissance.

Troubles du système nerveux

Rare

dysphonie

Affections oculaires

Rare

glaucome, cataracte (en cas de traitement au long cours).

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquent

effets locaux tels que irritation de la muqueuse nasale, sécrétions hémorragiques nasales légères, épistaxis (immédiatement après l´application)

Rare

ulcère nasale, perforation de la cloison nasale

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

spasme musculaire

Rare

ostéoporose (en cas de traitement au long cours), contusion

Population pédiatrique

Des cas de retard de croissance ont été rapportés chez les enfants sous corticothérapie par voie nasale. En raison du risque de retard de croissance dans la population pédiatrique, la croissance doit être surveillée comme décrit dans la rubrique 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Même en cas d´administration du contenu entier du flacon en une seule fois, le risque d´intoxication aiguë par BUDESONIDE SANDOZ est improbable.

L´administration de doses supérieures à celles recommandées (voir rubrique 4.2) pendant une période prolongée (plusieurs mois) peut être à l´origine d´une inhibition de l´axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : DECONGESTIONNANTS ET AUTRES PREPARATIONS NASALES A USAGE TOPIQUE, CORTICOIDES, Code ATC: R01AD05.

Administré par voie nasale, le budésonide est un glucocorticoïde qui exerce un effet topique anti-inflammatoire puissant sur la muqueuse nasale avec une faible exposition systémique.

Les corticostéroïdes ont montré un large éventail d´activités inhibitrices contre plusieurs types de cellules (par exemple, les mastocytes, les éosinophiles, les neutrophiles, les macrophages et les lymphocytes) et de médiateurs (par exemple, l´histamine, eicosanoïdes, leucotriènes et les cytokines) impliqués dans l´inflammation allergique médiée. Ils inhibent aussi des cytokines, des leucotriènes et des chimiokines (par exemple IL-1 à IL-6, RANTES, TNF-α, IFN γ-et GM-CSF), qui sont sécrétées par les cellules inflammatoires. Le budésonide se lie aux récepteurs des glucocorticoïdes formant un complexe qui agit comme un facteur de transcription soit en inhibant les médiateurs pro-inflammatoires ou en stimulant l’expression de médiateurs anti-inflammatoires. On considère qu’ils y a environ 10 à 100 gènes répondant aux stéroïdes par cellule.

Population pédiatrique

Efficacité clinique

L´efficacité thérapeutique de BUDESONIDE SANDOZ suspension pour pulvérisation nasale a été évaluée chez plusieurs milliers d´adultes et d´enfants. La plupart des études ont été menées avec des doses de budésonide par voie nasale de 32 à 256 µg une fois par jour. Des exemples d´études représentatives ayant évalué l´utilisation du budésonide pour le traitement de la rhinite allergique saisonnière ou perannuelle chez les enfants sont fournis ci-dessous. Le critère principal d´efficacité était le score combiné des symptômes nasaux (CNSS), qui est la somme des scores individuels de trois symptômes nasaux (congestion, écoulement nasal et éternuements) chacun évalué sur une échelle de 0-3).

Rhinite allergique saisonnière

Population pédiatrique

Une étude de 2 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles a évalué l´efficacité et la tolérance du budésonide en pulvérisation nasale dosé à 16, 32 et 64 µg une fois par jour chez 400 enfants (âgés de 2 à 5 ans) souffrant de rhinite allergique (saisonnière ou perannuelle). Une réduction marquée du CNSS a été observée dans tous les groupes de traitement, y compris le groupe placebo. La différence entre les traitements par budésonide en pulvérisation nasale dosé à 64 µg et placebo n´était pas statistiquement significative.

Rhinite allergique perannuelle

Population pédiatrique

Une étude de 6 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles a évalué l´efficacité et la tolérance du budésonide en pulvérisation nasale dosé à 128 µg une fois par jour chez 202 enfants (âgés de 6 à 16 ans) souffrant de rhinite allergique perannuelle. Les critères principaux d´efficacité étaient le score combiné des symptômes nasaux (SCSN) et les valeurs de mesure inspiratoire du débit nasal de pointe (PNIF), Une amélioration statistiquement significative du CNSS et du PNIF a été observée pour le budésonide en pulvérisation nasale par rapport au placebo.

Tolérance clinique

Population pédiatrique

Dans une étude de croissance randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, 229 enfants prépubères âgés de 4 ans à 8 ans ont reçu 64 µg de budésonide en pulvérisation nasale une fois par jour ou un placebo pendant 12 mois après une période de référence de 6 mois. Dans cette étude, la vitesse de croissance était similaire entre les groupes de traitement budésonide en pulvérisation nasale et placebo après 12 mois de traitement : la différence moyenne de vitesse de croissance (placebo - budésonide en pulvérisation nasale) était de 0,27 cm/an (intervalle de confiance 95% : -0,07 à 0,62).

Influence de la concentration plasmatique de cortisol :

Aux doses recommandées, le budésonide en pulvérisation nasale n´entraîne pas de modifications cliniquement significatives des concentrations basales de cortisol plasmatique ou de la stimulation à l´ACTH. Chez les volontaires sains une suppression dose-dépendante des concentrations plasmatiques et urinaires de cortisol a été observée après l´administration à court terme de budésonide en pulvérisation nasale.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

La biodisponibilité systémique du budésonide représente 33 % de la dose administrée par voie intranasale. Chez l´adulte, après administration de 256 microgrammes de budésonide, la concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte en 0,7 heures et s´élève à 0,64 nmol/L. L´aire sous la courbe (ASC) des concentrations plasmatiques après administration de 256 microgrammes de budésonide est de 2,7 nmol*h/L chez l´adulte.

Distribution

Le volume de distribution du budésonide est d´environ 3 L/kg. La liaison aux protéines est de 85-90 %.

Biotransformation

Le budésonide subit un métabolisme de premier passage hépatique rapide et intense (90 %), qui le transforme en métabolites ayant une plus faible activité glucocorticoïde. L´activité glucocorticoïde des principaux métabolites, le 6β-hydroxybudésonide et la 16α-hydroxyprednisolone, représente moins de 1 % de celle du budésonide. Le budésonide est principalement métabolisé par l´iso-enzyme CYP3A4, une sous-famille du cytochrome P450. Le budésonide ne subit pas d’inactivation par métabolisme local dans le nez.

Elimination

Les métabolites sont excrétés en tant que tel ou sous forme conjuguée principalement par les reins. Il n’a pas été détecté de budésonide sous forme intacte dans l´urine. Le budésonide a une clairance systémique élevée (environ 1,2 L/min) et sa demi-vie plasmatique après administration par voie intraveineuse est en moyenne de 2 à 3 heures.

Linéarité

Aux doses cliniquement pertinentes, la cinétique du budésonide est proportionnelle à la dose administrée.

Population pédiatrique

Le budésonide a une clairance systémique d´environ 0,5 L/min chez les enfants asthmatiques de 4 à 6 ans. Par kg de poids corporel, les enfants ont une clairance d´environ 50 % plus importante que celle des adultes. La demi-vie terminale du budésonide après inhalation est d´environ 2,3 heures chez les enfants asthmatiques. C’est environ la même que chez les adultes sains. L´aire sous la courbe (ASC) après administration de 256 microgrammes de budésonide est de 5,5 nmol*h/L chez les enfants, ce qui indique une exposition systémique aux gluco-corticostéroïdes plus élevée chez les enfants que chez les adultes. Aux doses cliniquement recommandées, la pharmacocinétique du budésonide est proportionnelle à la dose et l´exposition plasmatique est corrélée au poids du patient. Par conséquent cela devrait être pris en compte lors de l´établissement de la posologie pédiatrique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études de toxicité chronique, de génotoxicité et de cancérogénicité n´ont pas révélé de risque particulier pour l´homme aux doses thérapeutiques.

Les glucocorticoïdes, dont le budésonide, ont des effets tératogènes chez l´animal, notamment des fentes palatines et des anomalies osseuses. Il est peu probable que des effets de ce type apparaissent chez l´Homme aux doses thérapeutiques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose dispersible (cellulose microcristalline et carboxyméthylcellulose sodique, (89: 11, m/m)), polysorbate 80, sorbate de potassium (E 202), glucose anhydre, édétate disodique, acide chlorhydrique concentré, acide ascorbique, eau purifiée.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après la première ouverture: 3 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Ne pas congeler.

Pour les conditions de conservation après première ouverture, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l´emballage extérieur

120 doses en flacon verre ambré de type III brun muni d´une pompe nasale et d´un embout nasal (polypropylène).

Boîte de 1 (1x10 ml), 3 (3x10 ml) ou 10(10x10 ml) flacons de 120 doses.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 398 887 4 3 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal. Boîte de 1.

· 34009 398 888 0 4 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal. Boîte de 3.

· 34009 576 454 1 0 : 120 doses en flacon avec pompe et embout nasal. Boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I